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  • Pourquoi la chirurgie plastique est-elle le plus souvent moins chère en Belgique que en France?

    Cette question est fréquemment posée par les patients français. La différence de prix est surtout liée au fait que la gestion des cliniques privées en France est plus commerciale. D’importants budgets sont consacrés à de la publicité dans toutes sortes de journaux féminins onéreux. De ce fait, cela génère énormément d’appels téléphoniques impliquant l’embauche de secrétaires. Celles-ci envoient quotidiennement une grande quantité de dépliants d’information attractifs, et donc onéreux. Ensuite, un grand nombre de patients se présentent pour une première consultation, mais seule une petite proportion d’entre eux entreront finalement en ligne de compte pour une intervention chirurgicale. Il va de soi que cela augmente les coûts de fonctionnement.

    En outre, les immeubles en France sont beaucoup plus chers qu’en Belgique et bon nombre de cliniques privées françaises sont gérées par un directeur médical et un directeur commercial, des sociétés de participation financière et des actionnaires.

    En Belgique, pratiquement toutes les cliniques privées sont dirigées par un ou deux médecins. Le plus souvent, ils travaillent en hôpital et leur pratique privée s’est développée progressivement au fil du temps par le bouche à oreille. L’Ordre des Médecins, une instance puissante qui surveille le comportement déontologique des médecins belges, interdit en effet toute forme de publicité.

    Le bouche à oreille ne coûte rien et de plus, un pourcentage très élevé des patients venant consulter pour la première fois subiront effectivement une intervention.

  • Qu’est-ce qu’une cicatrice hypertrophique?

    Une cicatrice hypertrophique, également appelée « chéloïde », consiste en tissu cicatriciel dont la rougeur persiste beaucoup plus longtemps qu’en temps normal, parfois plus d’un an. Elle a en outre tendance à bourgeonner et, de ce fait, à former un bourrelet. Par ailleurs, ce tissu contient un type particulier de fibres nerveuses qui peuvent être responsables de démangeaisons ou de sensations de piqûre.

    On n’a pas encore tout à fait élucidé quel en est le mécanisme d’apparition. Il est clairement déterminé génétiquement et le risque diffère en fonction de la partie du corps concernée. Sur une peau blanche, le risque est le plus important au niveau du sternum. Il est plus élevé en cas de peau plus foncée. Il est naturellement toujours ennuyeux de développer une cicatrice bourgeonnante après une intervention esthétique, mais il existe heureusement, à l’heure actuelle, des méthodes thérapeutiques efficaces. Ces méthodes doivent cependant être instaurées dès que la cicatrice commence à bourgeonner et doivent également être poursuivies tant que la cicatrice est rouge.